Je suis rentrée [Les Cullen]
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Je suis rentrée [Les Cullen]
par Esmé Cullen Mer 21 Oct - 14:32
- Seattle était une superbe ville. Je ne pouvais pas dire le contraire. Mais Forks me manquait. La restauration de la maison dont j'avais le contrat était presque achevée. Plus que deux heures et je pourrais rentrer chez moi sans avoir besoin de revenir à Seattle. J'étais impatiente de retrouver ma famille. Elle me manquait. A cause de mon travail à Seattle, je devais partit tôt et je rentrais tard. Je n'avais donc pas le temps de les voire énormément et encore moins de faire des sortit avec eux. Mais la restauration tirait enfin à sa fin et j'allais pouvoir rentrer chez moi définitivement. Plus que quelques petits travaux de dernières minutes et se seraient finis.
Les deux heures passèrent vite et je pus rentrer chez moi. je dis au revoir aux ouvriers qui travaillaient à la restauration et aux autres personnes présentes. Une d'entre elles me proposa de me raccompagner mais je déclinais l'invitation. Après tout, j'étais "venu" en taxi ce matin, je pouvais rentrer en taxi. Je finis par sortir de la ville et pus enfin utiliser le moyen de transport le plus rapide: la course. Je m'étais toujours déplacé ainsi depuis le début des restaurations et je ne m'en plaignais pas. J'étais toujours plus vite arrivé à la maison dans ce cas. Je me mis donc à courir. Au lieu d'avoir plusieurs heures de voiture, j'eus à peine 10minutes de course. D'un bond, je traversais la rivière et vis avec joie la villa de ma famille. Mais l'absence de bruit à l'intérieur de la villa me fis dire qu'il ne devait y avoir personne. Rentrant dans la villa, Je vis qu'il était juste 14h00. Emmett, Edward, Jasper, Alice, Rosalie, Bella et Renesmée devaient être en cours et Carlisle devait être de garde à l'hôpital.
J'eus donc tout le temps pour changer de vêtements. Pas besoin de prendre une douche, je ne transpirais plus depuis longtemps. Je montais donc jusqu'à mon dressing, troquant mon pantalon en toile beige et mon chemisier violet pour une longue robe beige à fine manche. Elle m'arrivait au niveau des genoux et les manches, au niveau des coudes. Je finis par redescendre dans le salon et m'assit sur le canapé, attendant que quelqu'un rentre. Ce qui ne tarda pas à ce produire. La porte d'entrée s'ouvrir et un parfum que je connaissais par coeur pour l'aimer vient me chatouiller les narines. Je laissais Carlisle se rendre compte de ma présence plutôt que de précipiter dans ses bras, bien que ce ne soit pas l'envie qui m'en manque.
Esmé Cullen- Nombre de messages : 27
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Re: Je suis rentrée [Les Cullen]
par Carlisle Cullen Mer 21 Oct - 23:13
La matinée avait été longue pour Carlisle. Peu de patients avaient eu besoin de ses services, il avait donc passé le plus clair de son temps à remplir des dossiers dans son bureau, lire des brochures très humaines, et discuter avec quelque uns de ses collègues entre deux visites. Il était bien sur passé voir Clarissa, toujours allitée, et l'avait emmené faire un tour dehors comme chaque jour quand il avait un moment de libre.
La pauvre femme-enfant, puisque c'était ce qu'elle représentait à ses yeux, une jeune femme à l'aube de sa vie, ne recevait aucune visite mis à part celles des infirmières et les siennes. Carlisle l'avait tout de suite trouvée attachante et l'avait pris sous son aile. Il la connaissait déjà... Du moins il l'avait soignée lorsqu'elle était enfant, avant qu'elle ne disparaisse de Forks avec ses parents.
Et puis elle savait. Elle connaissait son secret... leur secret! Le docteur était convaincu qu'elle ne dirait rien, mais... elle savait et quiconque savait prenait des risques, et surtout faisait prendre des risques aux Cullen. Malgré tout, elle était innocente, et Carlisle ne pouvait supprimer ou faire supprimer des innocents. En temps normal il aurait meme demandé à sa famille de quitter les lieux si récemment retrouvés. Mais, elle ne dirait rien... Il en était aussi sur qu'Edward avait cru en Bella, dans un contexte différent bien entendu.
13h30. Carlisle était de garde jusqu'à 14h00. Plus qu'une demi-heure à attendre et il pourrait retourner à la villa. Cela ne changerait pas grand chose pour lui, les "jeunes" étaient au lycée, Esmé n'avait pas précisé quand son chantier serait terminé. Il serait surement seul en rentrant... mais il serait chez lui! Le médecin retourna donc dans son petit bureau, au calme et se figea telle une statue.
13h45. Plus qu'un quart d'heure à patienter. Au loin, il entendait le rire de deux infirmières qui semblaient n'avoir rien à faire d'autre que de se raconter les derniers potins des stars d'Hollywood. Personne ne viendrait le déranger maintenant, il pouvait sans problème resté figé. Cela lui permettait d'attendre sans penser à rien, sans se rendre vraiment compte du temps qui passait. Une manière de ne pas ressentir d'impatience en quelque sorte. Ou plutot de n'en ressentir qu'une petite partie! Et si jamais quelqu'un venait, il le saurait bien avant que la personne ne toque à sa porte.
13h25. Cinq minutes... Carlisle se leva, prit son temps pour oter sa blouse blanche qu'il accrocha sur son porte-manteau, puis il rangea ses dossiers et quitta son bureau en silence. Il croisa alors quelques membres du personnel et les salua avant de rejoindre sa Mercedes.
Il ne mit qu'un petit quart d'heure avant de se retrouver sur le petit chemin en terre battue qui le conduirait jusqu'à la villa. Arrivé à bon port, il rentra directement la voiture au garage au coté des autres. Ce ne fut qu'en descendant de sa S55 qu'il sentit une odeur à laquelle il ne s'était pas attendu. Esmé. L'odeur était récente, très récente. Ce n'était pas une trace datant de la veille ou du matin. Elle était présente dans la maison et l'attendait.
Le sourire aux lèvres, Carlisle referma sa portière en vitesse et quitta le garage rapidement pour se retrouver dans la maison, au salon plus particulièrement. Esmé était là, dans sa jolie robe claire qui lui allait si bien. Oui, elle l'y attendait... mais pourquoi ne l'avait-elle pas rejoint dehors ou bien dans le garage? Elle voulait certainement patienter au lieu de lui sauter dessus tout simplement!
Le docteur posa donc sa malette noire au sol dans un coin et alla à sa rencontre pour la prendre dans ses bras. Elle lui avait tellement manqué. Bon d'accord il la voyait chaque jour, mais elle s'absentait si longtemps pour s'occuper de la restauration de cette grande batisse à Seattle, que Carlisle avait l'impression d'etre constamment seul. Heureusement qu'ils n'avaient pas besoin de dormir comme les humains, parce qu'alors cela aurait été le cas... ils ne se seraient pas vu pendant longtemps, trop longtemps!
- Tu m'as tellement manqué!
Lui murmura-t-il à l'oreille de sa voix la plus douce.
La pauvre femme-enfant, puisque c'était ce qu'elle représentait à ses yeux, une jeune femme à l'aube de sa vie, ne recevait aucune visite mis à part celles des infirmières et les siennes. Carlisle l'avait tout de suite trouvée attachante et l'avait pris sous son aile. Il la connaissait déjà... Du moins il l'avait soignée lorsqu'elle était enfant, avant qu'elle ne disparaisse de Forks avec ses parents.
Et puis elle savait. Elle connaissait son secret... leur secret! Le docteur était convaincu qu'elle ne dirait rien, mais... elle savait et quiconque savait prenait des risques, et surtout faisait prendre des risques aux Cullen. Malgré tout, elle était innocente, et Carlisle ne pouvait supprimer ou faire supprimer des innocents. En temps normal il aurait meme demandé à sa famille de quitter les lieux si récemment retrouvés. Mais, elle ne dirait rien... Il en était aussi sur qu'Edward avait cru en Bella, dans un contexte différent bien entendu.
13h30. Carlisle était de garde jusqu'à 14h00. Plus qu'une demi-heure à attendre et il pourrait retourner à la villa. Cela ne changerait pas grand chose pour lui, les "jeunes" étaient au lycée, Esmé n'avait pas précisé quand son chantier serait terminé. Il serait surement seul en rentrant... mais il serait chez lui! Le médecin retourna donc dans son petit bureau, au calme et se figea telle une statue.
13h45. Plus qu'un quart d'heure à patienter. Au loin, il entendait le rire de deux infirmières qui semblaient n'avoir rien à faire d'autre que de se raconter les derniers potins des stars d'Hollywood. Personne ne viendrait le déranger maintenant, il pouvait sans problème resté figé. Cela lui permettait d'attendre sans penser à rien, sans se rendre vraiment compte du temps qui passait. Une manière de ne pas ressentir d'impatience en quelque sorte. Ou plutot de n'en ressentir qu'une petite partie! Et si jamais quelqu'un venait, il le saurait bien avant que la personne ne toque à sa porte.
13h25. Cinq minutes... Carlisle se leva, prit son temps pour oter sa blouse blanche qu'il accrocha sur son porte-manteau, puis il rangea ses dossiers et quitta son bureau en silence. Il croisa alors quelques membres du personnel et les salua avant de rejoindre sa Mercedes.
Il ne mit qu'un petit quart d'heure avant de se retrouver sur le petit chemin en terre battue qui le conduirait jusqu'à la villa. Arrivé à bon port, il rentra directement la voiture au garage au coté des autres. Ce ne fut qu'en descendant de sa S55 qu'il sentit une odeur à laquelle il ne s'était pas attendu. Esmé. L'odeur était récente, très récente. Ce n'était pas une trace datant de la veille ou du matin. Elle était présente dans la maison et l'attendait.
Le sourire aux lèvres, Carlisle referma sa portière en vitesse et quitta le garage rapidement pour se retrouver dans la maison, au salon plus particulièrement. Esmé était là, dans sa jolie robe claire qui lui allait si bien. Oui, elle l'y attendait... mais pourquoi ne l'avait-elle pas rejoint dehors ou bien dans le garage? Elle voulait certainement patienter au lieu de lui sauter dessus tout simplement!
Le docteur posa donc sa malette noire au sol dans un coin et alla à sa rencontre pour la prendre dans ses bras. Elle lui avait tellement manqué. Bon d'accord il la voyait chaque jour, mais elle s'absentait si longtemps pour s'occuper de la restauration de cette grande batisse à Seattle, que Carlisle avait l'impression d'etre constamment seul. Heureusement qu'ils n'avaient pas besoin de dormir comme les humains, parce qu'alors cela aurait été le cas... ils ne se seraient pas vu pendant longtemps, trop longtemps!
- Tu m'as tellement manqué!
Lui murmura-t-il à l'oreille de sa voix la plus douce.
Carlisle Cullen- Le charmeur sage
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Re: Je suis rentrée [Les Cullen]
par Esmé Cullen Jeu 22 Oct - 0:25
- Il était dans le garage. Il n'allait pas tarder à arriver dans le salon. Je devais tenir encore un petit instant mais je savais qu'il avait sentit mon odeur. J'eus un sourire. Même si je l'avais vu ce matin, il m'avait manqué. Ce n'était comme d'habitude. D'habitude, je reste toute la journée à la maison et il vient me rejoindre quand sa garde à l'hôpital était fini. Et là... Pendant que je restaurais cette maison à Seattle, j'étais dans l'incapacité de rentrer le midi à la maison pour pouvoir être avec ma famille. Même si nous n'avions pas besoin de dormir, c'était quand même difficile de vivre une journée loin de sa famille quand vous n'en n'aviez pas l'habitude.
La porte du garage finit par s'ouvrir. Je tournais la tête vers mon tendre époux. Heureusement que nous nous étions vu pendant la nuit, sinon je crois que je lui aurais déjà sauté dessus. J'étais certes patiente mais j'avais tout de même mes limites. Il finit par poser sa mallette et je finis aussi par me lever. Je m'avançais vers lui et finis par me blottir dans ses bras. Sa voix se fit entendre à mon oreille et je souris de nouveau.
"Toi aussi tu m'as manqué. Mais maintenant que la restauration de la maison à Seattle est terminée, je n'aurais plus besoin de partir."
Ma tête finit par venir ce poser entre l'épaule et le cou de la personne qui m'avait le plus manqué ces derniers temps. J'aimais le parfum qui se dégageait de mon vampire de mari. Je ne savais pas dire quoi mais avais je vraiment besoin d'une raison pour aimer mon époux? Non, bon alors. Je finis par redresser la tête et posais délicatement mes lèvres sur les siennes.
"Ta journée à l'hôpital c'est bien passé?"
Esmé Cullen- Nombre de messages : 27
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Re: Je suis rentrée [Les Cullen]
par Carlisle Cullen Jeu 22 Oct - 17:36
Ainsi elle avait terminé la restauration de cette grande batisse de Seattle. Ce n'était pas plus mal meme si c'était une chose qui lui tenait particulièrement à coeur. Ils auraient alors plus le temps de se voir. Du moins jusqu'à ce qu'elle ait un autre chantier! Certes, elle passait beaucoup de temps à travailler sur les croquis, dans la maison, mais lorsqu'elle partait réaliser les croquis en vrai, elle passait énormément de temps loin de sa famille, au pllus grand désarrois du docteur.
Il était vrai également, que toutes les maisons qu'elle restaurait n'étaient pas forcément travaillées en compagnie des humains. Dans ces cas là, elle pouvait alors rentrer quans bon lui semblait. Par exemple, cette batisse qu'elle avait rénové à seulement un kilomètre ou deux de la villa, dans les bois. Cela faisait près d'un siècle que la maison s'écroulait en ruines lorsqu'elle avait eu la bonne idée de la rebattir pour l'offrir à Bella et Edward.
Cette fois-ci, toute la famille avait meme participé tandis que les deux tourtereaux étaient en voyage de noces. Enfin, pour la plus grosse partie de la rénovation en tout cas. En effet, le cottage ne leur avait été offert que quelques semaines après leur retour, après la naissance de Renesmée et le "décès" de Bella.
Emmett voulait agrandir la maison et rajouter des tas de choses, mais Esmé savait bien que c'était la simplicité qui plairait à sa belle-fille. Rosalie aurait aimé quelque chose de pllus chic évidemment, mais ce n'était pas sa maison... Elle s'était alors acharnée à aider Alice afin de créer le dressing, une pièce encore plus grande que la chambre, sans laisser le droit de discuter à leur mère! Jasper et Carlisle, eux, s'étaient contenter de suivre les instruction d'Esmé.
Bref, il lui avait manqué lui aussi? Carlisle n'en doutait pas. Tout un tas de choses restaient figées quand on devenait un vampire. Les sentiments en faisaient partie. Le docteur aimait sa femme comme au premier jour, cela restait inchangé. L'inverse était vérifiable lui aussi. Enfin, normalement...! Et puis il n'y avait qu'à regarder les couples de la famille. Edward et Bella, bien que ce ne soit pas très ancien... Alice et Jasper, ceux qui semblaient les plus proches sur le point mental bien que leurs caractères diffèrent... Emmett et Rosalie, toujours ensemble malgré le sale caractère de cette dernière...
14h30. Les "jeunes" ne rentreraient pas avant une heure ou deux, au moins ; en principe! Ils allaient pouvoir discuter tranquillement, passer simplement du temps tout les deux. Non pas que les autres soient dérangeants. Mais il était parfois bon d'avoir des conversations privées de temps en temps, meme pour des broutilles. Or, lorsque l'on vivait dans une maison pleine de vampires, on était toujours entendu! Mais après tout, Edward finissait toujours par savoir. Oui, il n'y pouvait rien mais malgré tout, il savait. Il suffisait qu'il arrive un peu après une conversation pour surprendre les pensées des interlocuteurs...
Esmé posa alors sa tete dans leur creu de l'épaule de son mari. Elle avait cette odeur si particulière qu'il aimait tant. Sucrée, un peu fruitée... Elle avait toujours sentit ça pour lui, meme quand elle était humaine. Mais légèrement différente à l'époque tout de meme. Carlisle se rappelait la première fois qu'il l'avait vu. Elle n'avait alors que seize ans, et l'avait consulter pour une jambe cassée. Peu après, Carlisle et Edward avait quitté la ville pour n'y revenir que dix ans plus tard quand il apprit qu'elle s'était jetée d'une falaise.
Il avait alors tout de suite su qu'elle était encore vivante, meme si les humains la croyait pire que morte. Son coeur battait toujours. Faiblement, mais il battait. Cependant, à la vue des blessures qu'elle avait, elle ne survivrait pas, et ne tiendrait pas longtemps. Carlisle devait faire vite, il fallait qu'il la sauve! Il l'avait alors emmené à la morgue, personne ne verrait sa disparition, ce n'était pas quelqu'un de connue, et il fit d'elle un vampire. Il ne leur fallu d'ailleurs pas longtemps pour se rendre compte qu'ils allaient devenir inséparables.
Le docteur ne bougea pas pendant un moment. Il savourait ce moment passé avec sa femme, sa main gauche lui calinant le dos, la droite entourant les épaules d'Esmé. Il ne changea de position que quand celle-ci s'écarta très légèrement pour l'embrasser. Alors sa main gauche se déplaça jusqu'à sa joue tandis qu'il lui rendait son baiser en laissant échapper un petit rire presque silencieux. Par la suite, Carlisle l'écouta parler de nouveau. Est-ce que la journée s'était bien passée? Tout dépendait de ce qu'elle appelait "bien"!
- Je n'ai pas eu grand chose à faire... j'ai passé le plus clair de mon temps à lire! J'ai passé aussi un moment avec cette petite dont je t'ai parler l'autre jour, tu sais... Clarissa. Ca a été une longue journée!
Il avait parlé d'une voix calme et basse, presque en chuchotant, sachant très bien que de toute manière elle l'entendrait. Le médecin continua sur sa lancée.
- Et toi, comment ça a été? Pas de problèmes particuliers avec les humains?
Il était vrai également, que toutes les maisons qu'elle restaurait n'étaient pas forcément travaillées en compagnie des humains. Dans ces cas là, elle pouvait alors rentrer quans bon lui semblait. Par exemple, cette batisse qu'elle avait rénové à seulement un kilomètre ou deux de la villa, dans les bois. Cela faisait près d'un siècle que la maison s'écroulait en ruines lorsqu'elle avait eu la bonne idée de la rebattir pour l'offrir à Bella et Edward.
Cette fois-ci, toute la famille avait meme participé tandis que les deux tourtereaux étaient en voyage de noces. Enfin, pour la plus grosse partie de la rénovation en tout cas. En effet, le cottage ne leur avait été offert que quelques semaines après leur retour, après la naissance de Renesmée et le "décès" de Bella.
Emmett voulait agrandir la maison et rajouter des tas de choses, mais Esmé savait bien que c'était la simplicité qui plairait à sa belle-fille. Rosalie aurait aimé quelque chose de pllus chic évidemment, mais ce n'était pas sa maison... Elle s'était alors acharnée à aider Alice afin de créer le dressing, une pièce encore plus grande que la chambre, sans laisser le droit de discuter à leur mère! Jasper et Carlisle, eux, s'étaient contenter de suivre les instruction d'Esmé.
Bref, il lui avait manqué lui aussi? Carlisle n'en doutait pas. Tout un tas de choses restaient figées quand on devenait un vampire. Les sentiments en faisaient partie. Le docteur aimait sa femme comme au premier jour, cela restait inchangé. L'inverse était vérifiable lui aussi. Enfin, normalement...! Et puis il n'y avait qu'à regarder les couples de la famille. Edward et Bella, bien que ce ne soit pas très ancien... Alice et Jasper, ceux qui semblaient les plus proches sur le point mental bien que leurs caractères diffèrent... Emmett et Rosalie, toujours ensemble malgré le sale caractère de cette dernière...
14h30. Les "jeunes" ne rentreraient pas avant une heure ou deux, au moins ; en principe! Ils allaient pouvoir discuter tranquillement, passer simplement du temps tout les deux. Non pas que les autres soient dérangeants. Mais il était parfois bon d'avoir des conversations privées de temps en temps, meme pour des broutilles. Or, lorsque l'on vivait dans une maison pleine de vampires, on était toujours entendu! Mais après tout, Edward finissait toujours par savoir. Oui, il n'y pouvait rien mais malgré tout, il savait. Il suffisait qu'il arrive un peu après une conversation pour surprendre les pensées des interlocuteurs...
Esmé posa alors sa tete dans leur creu de l'épaule de son mari. Elle avait cette odeur si particulière qu'il aimait tant. Sucrée, un peu fruitée... Elle avait toujours sentit ça pour lui, meme quand elle était humaine. Mais légèrement différente à l'époque tout de meme. Carlisle se rappelait la première fois qu'il l'avait vu. Elle n'avait alors que seize ans, et l'avait consulter pour une jambe cassée. Peu après, Carlisle et Edward avait quitté la ville pour n'y revenir que dix ans plus tard quand il apprit qu'elle s'était jetée d'une falaise.
Il avait alors tout de suite su qu'elle était encore vivante, meme si les humains la croyait pire que morte. Son coeur battait toujours. Faiblement, mais il battait. Cependant, à la vue des blessures qu'elle avait, elle ne survivrait pas, et ne tiendrait pas longtemps. Carlisle devait faire vite, il fallait qu'il la sauve! Il l'avait alors emmené à la morgue, personne ne verrait sa disparition, ce n'était pas quelqu'un de connue, et il fit d'elle un vampire. Il ne leur fallu d'ailleurs pas longtemps pour se rendre compte qu'ils allaient devenir inséparables.
Le docteur ne bougea pas pendant un moment. Il savourait ce moment passé avec sa femme, sa main gauche lui calinant le dos, la droite entourant les épaules d'Esmé. Il ne changea de position que quand celle-ci s'écarta très légèrement pour l'embrasser. Alors sa main gauche se déplaça jusqu'à sa joue tandis qu'il lui rendait son baiser en laissant échapper un petit rire presque silencieux. Par la suite, Carlisle l'écouta parler de nouveau. Est-ce que la journée s'était bien passée? Tout dépendait de ce qu'elle appelait "bien"!
- Je n'ai pas eu grand chose à faire... j'ai passé le plus clair de mon temps à lire! J'ai passé aussi un moment avec cette petite dont je t'ai parler l'autre jour, tu sais... Clarissa. Ca a été une longue journée!
Il avait parlé d'une voix calme et basse, presque en chuchotant, sachant très bien que de toute manière elle l'entendrait. Le médecin continua sur sa lancée.
- Et toi, comment ça a été? Pas de problèmes particuliers avec les humains?
Carlisle Cullen- Le charmeur sage
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Re: Je suis rentrée [Les Cullen]
par Esmé Cullen Jeu 5 Nov - 0:16
- J'aimais être à ses cotés, comme j'aimais être aux cotés de quiconque m'était cher. Mais plus encore si cette personne était mon mari, mon tendre et cher époux. J'avais de vague souvenir de ma période humaine et pourtant, je me rappelais l'époque où je l'avais croisé pour la première où je n'étais âgée alors que de 16 ans. J'avais eu l'idée de monter dans un arbre pour aider un pauvre chaton qui était coincé sur une branche. Oh, il avait pas eu besoin de mon aide pour redescendre. Il était redescendu et avait attiré sur ses quatre pattes. Je n'avais pas eu la même chance car la branche sur laquelle j'étais avait cédé et je m'étais cassé la jambe. C'était la première fois que je voyais le docteur Cullen.
La deuxième fois, c'était après ma tentative de suicide. Je dis bien tentative car j'étais encore vivante malgré la vitesse à laquelle les médecins m'ont déclarés morte. Mais lui savait que j'étais toujours vivante. Un vampire a toujours une ouïe plus fine que les humains. C'est ainsi que je devins vampire. Enfin bon, je n'allais pas vous faire une rétrospective de ma vie.
Alors que Carlisle me rendait mon baiser, je sentis la main que mon époux passer de mon dos à ma joue. Puis il s'écarta pour répondre à ma question. Ainsi, il n'avait pas fait grand chose pendant mon absence, mise à part lire et travailler à l'hôpital. Ah oui, la jeune Clarissa qui savait que notre famille était des vampires. Nous ne savions pas encore ce que nous devions faire par rapport à elle. Déjà, il faudrait l'inviter à une petite réunion de famille. Et après, on sera fixé. Puis il me demanda comment c'était passé le chantier à Seattle.
- "C'était bien mais fatiguant. Je n'ais eu aucun soucis avec les humains, j'avais la meilleure excuse qui soit: un taxi."
Je lui sourit et reposais ma tête sur son épaule. J'avais toujours aimé avoir ce geste avec lui.
- "Et toi, pas de soucis avec les humains?"
Esmé Cullen- Nombre de messages : 27
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Re: Je suis rentrée [Les Cullen]
par Carlisle Cullen Dim 8 Nov - 2:56
Comme c'était bon de retrouver la personne qu'on aimait le plus au monde. Bon d'accord, il en aurait été de même pour chacun des membres de sa famille, mais Esmé c'était... autre chose! Oui, déjà pour commencer, c'était sa femme, et personne ne pourrait la remplacer... jamais. Et puis bon, même si elle n'avait été que le deuxième compagnon qu'il s'était créé, Esmé restait à une place bien différente d'Edward qui avait été le premier! C'est sur, ils n'étaient pas pourvus des mêmes avantages! Evidemment, ce n'était pas cela qui primait aux yeux de Carlisle.
Mais passons. La main du vampire blond repassa dans le dos de sa femme et la conversation avait reprit. Carlisle avait calmement répondu à Esmé, lui expliquant qu'il n'avait pas fait grand chose durant son absence, mis à part lire et tourner en rond à l'hopital. Ce fut alors à son tour de parler. La vampirette avait trouvé cela fatiguant. Non pas que les vampires pouvaient ressentir de la fatigue, ils ne se fatiguaient jamais, mais plutot une fatigue mentale. Oui, Carlisle comprenait tout à fait. Lui aussi avait ressentit plus ou moins ça, à la différence qu'il n'était pas éloigné de toute sa famille.
"...Je n'ais eu aucun soucis avec les humains, j'avais la meilleure excuse qui soit: un taxi."
[i]Carlisle se laissa aller au rire. Un rire détendu. Un rire qui n'aurait pas put s'entendre depuis l'autre bout de la pièce, mis à part par un vampire. A ce moment là, Esmé reposa sa tête dans le creux de son épaule et le docteur la serra contre lui tandis qu'elle reprenait la parole. Elle lui retournait sa question en fait, à savoir s'il n'avait pas eu de soucis avec les humains en son absence. Bien sur, elle devait lui demander ça juste pour la forme. Carlisle avait peu de problèmes avec les humains... Mais c'était gentil à elle de demander. Comme toujours d'ailleurs... Esmé était et avait toujours été un amour! La preuve, déjà toute jeune quand le docteur l'avait rencontré pour la première fois, elle s'était blessée en voulant aider, un chaton certes, mais aider quand même! Il lui répondit alors de sa voix la plus tendre, bien que mystérieuse vers la fin.
- Aucun soucis. Cependant, cette jeune femme... Clarissa, me fait de la peine.
A nouveau, il se dégagea doucement, et prit Esmé par les épaules en marchant jusqu'à la grande baie vitrée du salon. En regardant au travers, il soupira puis continua sur sa lancée, le regard vague.
- Personne n'ait venu la voir à l'hopital depuis son arrivée... personne n'a pris de ses nouvelles!
Mais passons. La main du vampire blond repassa dans le dos de sa femme et la conversation avait reprit. Carlisle avait calmement répondu à Esmé, lui expliquant qu'il n'avait pas fait grand chose durant son absence, mis à part lire et tourner en rond à l'hopital. Ce fut alors à son tour de parler. La vampirette avait trouvé cela fatiguant. Non pas que les vampires pouvaient ressentir de la fatigue, ils ne se fatiguaient jamais, mais plutot une fatigue mentale. Oui, Carlisle comprenait tout à fait. Lui aussi avait ressentit plus ou moins ça, à la différence qu'il n'était pas éloigné de toute sa famille.
"...Je n'ais eu aucun soucis avec les humains, j'avais la meilleure excuse qui soit: un taxi."
[i]Carlisle se laissa aller au rire. Un rire détendu. Un rire qui n'aurait pas put s'entendre depuis l'autre bout de la pièce, mis à part par un vampire. A ce moment là, Esmé reposa sa tête dans le creux de son épaule et le docteur la serra contre lui tandis qu'elle reprenait la parole. Elle lui retournait sa question en fait, à savoir s'il n'avait pas eu de soucis avec les humains en son absence. Bien sur, elle devait lui demander ça juste pour la forme. Carlisle avait peu de problèmes avec les humains... Mais c'était gentil à elle de demander. Comme toujours d'ailleurs... Esmé était et avait toujours été un amour! La preuve, déjà toute jeune quand le docteur l'avait rencontré pour la première fois, elle s'était blessée en voulant aider, un chaton certes, mais aider quand même! Il lui répondit alors de sa voix la plus tendre, bien que mystérieuse vers la fin.
- Aucun soucis. Cependant, cette jeune femme... Clarissa, me fait de la peine.
A nouveau, il se dégagea doucement, et prit Esmé par les épaules en marchant jusqu'à la grande baie vitrée du salon. En regardant au travers, il soupira puis continua sur sa lancée, le regard vague.
- Personne n'ait venu la voir à l'hopital depuis son arrivée... personne n'a pris de ses nouvelles!
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