Et rebelotte... [PV Jasper et Alice]

Jasper sortit de la Volvo argentée avec, comme à l'accoutumée, une grâce à en faire baver tous les félins du monde. Un étrange sentiment de nostalgie s'empara de lui lorsque ses yeux se posèrent sur le lycée de Forks, sanctuaire de beaucoup de souvenirs pour sa famille, les Cullen, et surtout pour Edward. Il se souvenait toujours de l'arrivée de Bella qui avait fait tourner son "frère" en bourrique. Il s'en était passé des choses depuis... Bella était depuis quinze ans un vampire,mais avant cela elle avait donné naissance à la fille d'Edward et elle, Renesmée, surnommée Nessie. Ils avaient vécu en Alaska, puis dans d'autres régions. Et une fois encore, ils retrouvaient la petite ville de Forks. Renesmée avait maintenant quinze ans, donc, mais faisait dix huit ans, du fait de sa croissance accélérée, puis stoppée. Renesmée était mi humaine, mi-vampire. Son coeur battait, du sang coulait dans ses veines, cependant, elle était immortelle.
Une bouffée de joie lui monta soudain à la tête. Il ferma la portière de la voiture et marcha vers l'entrée du lycée. Avec le temps, la curiosité pour les raisons des émotions des autres l'avait quitté. Il s'était pleinement habitué à son don d'empathie et quelques fois en profitait pour détendre l'athmosphère autour de lui.
Il passa l'entrée et s'arrêta une seconde.
~Et c'est reparti...~ pensa-t-il.

Alice arriva au Lycée avant Jasper dans, comme la plupart du temps il y a quelques années, la Jeep de son frère bien aimé, Emmett. Elle sortit de la voiture en « dansant ». Comment pouvait-on décrire la grâce de ce petit Lutin quand elle marchait ? Même une ballerine aurait l’air de marcher comme un canard devant elle. Lorsqu’elle posa ses yeux sur l’établissement, qui s’était quelque peu dégradé avec les années, beaucoup de souvenir lui revint en mémoire : l’arrivée de Bella qui avait illuminé la vie d’Edward, son frère ; les années d’ennuie en cours ; les étudiants qui n’arrêtaient pas de parler d’elle et de sa famille…
Beaucoup de souvenir… Parfois bons, parfois mauvais. Elle se remémora la soirée qu’elle avait organisée pour la remise des diplômes. Mais surtout, le fabuleux mariage d’Edward et de Bella qu’elle avait aussi organisé contre le gré de Bella, qui elle, voulait un mariage vite-fait à Las Vegas. Bien sûr, Bella ne regretta pas du tout son mariage, même si ce n’est qu’après la naissance de Renesmée qu’elle avait pu lui dire. Alice était folle de sa nièce, qui obtenait ce qu’elle voulait de sa tante. Maintenant, la petite fille qu’était Renesmée est devenue, en à peine 15 ans, une adolescente figée dans l’apparence d’une jeune femme de 18 ans.
Alice entra dans le hall du lycée, où beaucoup d’étudiants la regardaient curieusement.

*On dirait bien que ça va recommencer…* se dit-elle.

Quelques secondes plus tard, elle vit l’homme qu’elle aimait plus que tout entrer dans l’établissement…

Alors que Jasper inpirait l'athmosphère accueillante de l'établissement lycéen de Forks, il sentit l'odeur délicate et caractéristique de son lutin. La joie qu'elle dégageait lui envahit agréablement l'esprit et un sourire qu'il ne réservait qu'à elle naquit sur ses lèvres.
~ Elle est déjà arrivée alors... ~
Il envoya alors une vague de bonheur dans la direction d'Alice, imaginant son sourire malicieux et ses yeux pétillants illuminer son si joli visage encadré par de voletants cheveux bruns. Même si il ne le montrait pas, il était fou d'Alice, ne pouvant pas vivre (si je puis dire) sans elle, ne se sentant pas tranquille lorsqu'elle était loin de lui. Mais lorsqu'elle était là, il lui était difficile de ressentir de la tristesse, de la morosité ou de l'ennui. Elle était sa lumière, et jamais l'obscurité ne venait à prendre le dessus sur le couple de vampires.

L’odeur de Jasper était partout. Alice fut très heureuse quand il arriva. Quand elle était sans lui, elle avait l’impression de ne pas être entière. C’était physiquement douloureux quand elle n’était pas avec l’homme de sa vie. Alice regarda Jasper et vit un petit sourire, qui l’a faisait toujours craquer, se dessiner sur ses lèvres. Comment pouvait-il la rendre aussi heureuse, simplement en la regardant, sans utiliser son pouvoir d'empathie ?
*Il est enfin arrivé ! ^^*
Alice avait envie de sauter partout, mais elle se retint. Elle ressentit ensuite une grande vague de bonheur surgir de lui, ce qui la rendit de fois plus heureuse. Le pouvoir de Jasper était très utile pour qu’elle puisse voir ce qu'il ressentait (bien sur, quand il en avait envie !). Elle le regarda avec un grand sourire, comme toujours d’ailleurs. Déjà qu’elle souriait tout le temps, Alice ne pouvait faire autre chose en sa présence. C’était comme ça, et on ne pourra jamais le changer.
En sautillant, elle alla retrouver son mari, qui était encore à l’entrée.

« Bonjour Mon Amour ! » dit-elle avec une voix qui montrait qu'elle était heureuse qu'il soit enfin à ses côtés.

Il entendit ses pas légers fouler le carrelage du lycée, sentit sa joie grâce à son don avant de la voir s'approcher en dansant presque, un immense sourire aux lèvres. Ses yeux brillaient, comme d'habitude. Jasper ne cessa pas de sourire. Il savait que ça la faisait craquer. Et apparemment, cela avait fait son effet.
"Bonjour Mon Amour !" dit-elle.
Il n'avait pas besoin de son pouvoir pour sentir le bonheur qu'elle avait volontairement (ou pas) transmis dans sa voix. Il eut une soudaine envie de la prendre dans ses bras. Mais faisant preuve de tenue, il la regarda significativement avant de lui répondre affectueusement.
"Bonjour, petit Lutin !"
Sa voix à lui était calme et posée. Personne ne le connaissant pas n'aurait pu distinguer la petite fleur d'amour dissimulée dans ses mots. Mais Alice le connaissait comme personne, et il était certain qu'elle aavit pu lire entre les lignes.

Quand Alice alla retrouver Jasper, on aurait dit qu’elle était en train de danser. Au fur-et-a-mesure qu’elle s’approchait, la fragrance de sa peau était aussi de plus en plus présente. Il continuait de sourire ce qui aurait pu faire battre la chamade à son cœur s’il le pouvait encore. Elle arriva enfin devant lui et dit : « Bonjour Mon Amour ! »
Alice était tellement heureuse avec lui. Ses intonations ne pouvaient que transmettre le bonheur qu’elle ressentait. Elle ne l’avait pas fait exprès. C’était comme ça quand elle était avec lui. Pas la peine de jouer la comédie.
"Bonjour, petit Lutin !" dit-il.
La voix de Jasper était la plus belle des mélodies qu’Alice est jamais entendue. Sa voix la fit frissonner d’amour. Ses intonations montraient que lui aussi était heureux et amoureux. C’en était trop. Elle tendit les bras, et le serra contre elle. Maintenant, tout était parfait. Peu importe les regards des élèves du Lycée. Elle colla sa tête contre son torse et en huma l’odeur. Une odeur extrêmement réconfortante pour notre petit Lutin.

« Je t’aime… » murmura-t-elle en sachant que seul lui pourrait l’entendre.

Jasper salua sa moitié d'un surnom affectueux. Il aimait bien l'appeler comme cela. Il résumait si bien sa personnalité farceuse et malicieuse, mais aussi son physique. Alice était plutôt petite et gracile. Son visage avait un air mutin qui lui allait si bien et sa démarche dansante complétait parfaitement le personage. Sérieusement, il n'aurait pas été surpris qu'elle soit un des employés du Père-Noël.
Ils se regardèrent dans les yeux une fraction de seconde, le temps que le message passe, et Alice prit le blond dans ses bras, le serrant fort. Jasper lui rendis son étreinte, trop heureux de la retrouver, même après une si courte séparation. Il sentit la brunette poser sa tête sur son torse puis humer son odeur. Jasper, quant à lui, carressa les cheveux de son lutin tout en les respirant à son tour. Tout chez elle lui faisait tourner la tête. Sa voix, son odeur, son visage, sa personnalité...
Un murmure. Si doux que seul lui put l'entendre.
"Je t'aime"
Ces seul mots de la part de son Âme-Soeur lui firent voir les étoiles. Si cela aurait été possible, la température de son corps et de son coeur aurait augmenté d'un seul coup. Par inadvertance, une nouvelle vague de bonheur s'échappa de son esprit. Il resserra son étreinte autour de son Amour.
"Je t'aime aussi" lui répondit-il tout aussi doucement.

Beaucoup de gens appelait Alice « petit Lutin », à cause de son physique, de sa démarche, de son caractère… etc. Mais quand c’était Jasper qui l’appelait comme ça, pour elle, ce surnom sonnait tout autrement. Elle était son petit Lutin. Rien qu’à lui. A personne d’autre. Elle appartenait a Jasper pour l’éternité et bien plus encore.
Alice regarda l’homme de sa vie dans les yeux, peut-être un très court instant, mais assez pour savoir ce qu’il voulait tout les deux. Aussitôt elle le prit dans ses bras. Elle fut très heureuse en constatant que Jasper lui rendait son étreinte, quoi que plus fort qu’elle. La dernière fois qu’il s’était vu, c’était ce matin, un peu avant d’aller au Lycée. Longue la séparation, hein ? Mais bon, déjà, quelques minutes l’un sans l’autre était dur. Alors n’imaginons même pas si les mois passait et qu’ils ne se voyant pas ! Alice était totalement dépendante de lui. Comme une drogue. Alice huma l’odeur qui émanait du torse de Jasper, et se sentit « planer », si je puis dire. Elle sentit aussi Jasper sentir aussi ses cheveux.
Alice murmura une chose que seul lui avait le droit d’entendre de sa bouche :
« Je t’aime »
Une chose toute simple, mais qui veut dire aussi beaucoup. Elle fut comblée quand Jasper lui murmura :
"Je t'aime aussi"
Alice leva la tete.

« Oui, mais moi, encore plus ! » dit-elle avec beaucoup d’amour dans la voix.

"Je t'aime aussi"
Il sentit Alice bouger. Elle leva la tête et plongea ses yeux dans ceux du blond. Une lueur amusée s'était logée dans son regard, et Jasper sut qu'elle allait lui clouer le bec. Alors il ne fut pas étonné lorsqu'elle lança, la voix amoureuse :
"Oui, mais moi, encore plus !"
Cette sorte de jeux était continuel entre eux. L'un pensait que l'amour que l'autre lui portait ne pouvait pas égaler celui que le premier portait au deuxième. Ce qui amusait beaucoup le vampire empathique, d'ailleurs. Alice ne pouvait pas s'imaginer à quel point il l'aimait, à quel point elle était essentielle pour lui et à quel point elle lui avait sauvé la vie en le rencontrant. C'est pour cela qu'il ne répondit pas. Au lieu de cela, il la regarda dans les yeux et pensa très fort :
~ Moi toujours une fois de plus que toi ! ~
Puis, à contrecoeur, il se dégagea de l'étreinte de son Lutin et l'invita à aller à leur premier cours (ils étaient, comme d'habitude, dans la même classe).

Quand Alice eu entendu que Jasper lui avait dit qu’il l’aimait aussi, elle leva la tête pour plonger son regard dans le sien et dit :
« Oui, mais moi, encore plus ! »
Les yeux de Jasper étaient plein de tendresse et d’amour. Elle savait qu’il l’aimait (grâce à son pouvoir et aux vagues de bonheur qu’il lui transmettait, certes, mais aussi dans la façon dont il était avec elle), mais elle ne savait pas vraiment à quel point. Alice disait souvent à Jasper, quand il lui disait qu’il l’aimait, qu’elle l’aimait encore plus, ce dont elle n’était pas vraiment certaine. C’était une sorte de petit jeu entre eux, ce qui la faisait beaucoup rire d’ailleurs. Alice avait toujours le dernier mot, d’ailleurs, et elle ne trouvait cela pas toujours très juste. Elle releva une fois de plus la tête et vit qu’il la regardait avec une lueur qu’elle ne reconnu pas dans ses yeux.
*Mais, à quoi pense-t-il ?*
Alice regarda autour d’elle et vit qu’il n’y avait presque plus personne dans le hall du Lycée. Elle se dégagea donc des bras de Jasper avec beaucoup de mal car elle voulait y rester. Elle rendit donc à son premier cours avec son mari.

Alors que le couple marchait dans les couloirs, main dans la main, Jasper pensait à ce qui les attendait dans la salle où ils se rendaient. Ils avaient cours d'anglais. Le blond soupira. Le programme, il l'avait fait une bonne cinquantaine de fois. Heureusement, tous les ans il changeait de filière. Cependant, cela ne changeait rien au fait que lui et "ses frères et soeurs" connaissaient tous les cours par coeur. Alors, comme d'habitude, ils se mettront au fond de la classe. Ils observeraient les autres élèves et s'amuseraient de leurs réactions. Ils parleraient entre eux sans que personne ne se doute de rien grâce à leur ouïe Dieu sait combien de fois plus fine que celle des mortels. Ils feraient leurs exercices dix fois plus vite que les autres à l'étonnement général et, comme d'habitude également, regarderaient les nuages passer à travers la fenêtre. Ils arrivèrent devant la salle de cours. Jasper aimait bien les débuts d'année. A chaque premier cours, les profs leur donnaient une fiche personnelle à remplir, puis ils parlaient de ce qu'ils allaient faire dans l'année. Et lorsque la classe qu'ils avaient devant eux était une classe de secondes, ils leur parlaient de la nouveauté et l'inconnu que représentait le lycée pour eux, etc... Cela faisait toujours sourire le vampire. Nouveau ? Tu parles...
Jasper regarda un instant à l'intérieur de la salle. Quelques élèves étaient déjà installés. Les visages étaient anxieux, exités ou endormis. Le blond s'effaça devant son amour, et par une galanterie qui jamais ne le quittait, lui céda le passage.
"Après vous, Mademoiselle !" dit-il avec un petit sourire.

Après s’être dégagée de l’étreinte de Jasper (avec beaucoup de mal, d’ailleurs), ils allèrent en cours ensemble en se tenant la main. Alice avait cours d’anglais ce qui la fit beaucoup rire (intérieurement) car elle savait déjà tous ce qu’il avait à savoir. Encore une année qui allait être simple. Elle avait réellement arrêté d’écouter et d’apprendre les leçons il y a une bonne quarantaine d’années. Au lieu de cela, elle s’amusait à provoquer ses visons. Voir ce qu’il risquait de se produire dans la journée, ou encore, voir ce que les professeurs allaient dire en cours …ect. Par contre, Alice en avait quand même un peu assez qu’elle et ses frères et sœur soient, le plus souvent, le sujet de conversation préféré des élèves du Lycée de Forks. Pendant qu’ils marchaient dans les couloirs, les élèves continuaient de les regarder avec beaucoup de curiosité. Il est vrai que passer inaperçu avec la beauté qu’ils avaient n’allait pas leur faciliter la tache. Les souvenirs qui revenaient en mémoire firent sourire Alice. Mais elle partit dans un petit rire en se demandant si le professeur d’anglais était le même qu’à l’époque. Elle ne prit même pas la peine de déclencher une vision car Alice et Jasper n’étaient qu’à quelques mètres de la salle de cours. Ce serait vraiment marrant. Elle regarda Jasper et vit qu’il souriait. Pensait-il à la même chose qu’elle ? Arrivés devant la salle, il tint la porte (très galant, Jasper, hein ?) à Alice en lui disant avec un petit sourire:
"Après vous, Mademoiselle !"
Et elle dit, avec un rire malicieux, si bas que seul lui pouvait l’entendre :

« Merci. Et c’est toi qui dis "Mademoiselle", alors qu’on s’est remarié plusieurs fois ? »

Elle se dirigea vers le bureau du professeur pour aller prendre deux fiches personnelles (il ne faut pas oublier Jasper !), et alla s’asseoir au fond de la classe, comme d’habitude il y a 15 ans, en attendant bien sûr l’homme de sa vie.


[HJ : Demain (enfin plutot aujourd'hui, pour toi), si tu repond pas trop tard, j'essaierai de repondre car je repart en France. ++]

Alice avait un visage joyeux et une rire sur le bout des lèvres.
"Merci. Et c’est toi qui dis "Mademoiselle", alors qu’on s’est remarié plusieurs fois ?"
Jasper rit à son tour, bien que silencieusement. Il ne l'avait pas appelée "Madame" car cela pouvait éveiller les soupçons, lais aussi pour voir sa réaction. Il la taquinait. le blond adorait regarder la malice légendaire du seul Lutin de Forks se mettre en oeuvre. Il suivit son Amour à travers la classe. Jasper avait beaucoup de moins de mal à résister à la tentation du sang humain. Il avait volontairement côtoyé beaucoup d'humains pour s'entraîner Une fois, il avait même accompagné Carlisle à l'hôpital. Et cela à été un grand succès. Maintenant il peut rester en présence de sang humain environ une journée entière sans faillir. Carlisle ne lui avait pas cacher sa fièrté lorsqu'il lui avait annoncé la nouvelle.
Arrivés au fond de la salle, il posa son sac sur sa table et tira la chaise d'Alice pour qu'elle s'assoie.

[Je serai absent du 11 au 27 juillet car je serai au Québec ! Désolé, petit lutin !]

Arrivés devant la porte de la salle d'anglais, Jasper tint la porte à Alice en lui disant :
"Après vous Mademoiselle !"
Cela fit bien rire Alice qu'il l'eut appelée comme ça. Normal en même temps, ils étaient mariés depuis de nombreuses années, et ils renouvelaient souvent leurs voeux. Alice ria d'un petit rire malicieux, que bien sûr, seul Jasper pouvait entendre.
« Merci. Et c'est toi qui dis "Mademoiselle" alors qu'on s'est remarié plusieurs fois ? »
Elle entendit son mari rire, sans qu personne d'autre qu'elle ne puisse l'entendre. Alice entra donc dans la salle de classe et se dirigea vers le bureau du professeur pour pouvoir prendre deux fiches personnelles. Quand elle vit que c'était toujours le même prof qu'il y a 15 ans, elle ne pu s'empêcher de sourire (vaut mieux cela que de rire devant toute la classe !). Elle le salua puis alla s'asseoir dans le fond de la classe, en prenant quand même soin d'attendre son cher et tendre. Il posa son sac sur sa table en vitesse et tira la chaise d'Alice pour qu'elle puisse s'asseoir. Cela lui faisait toujours plaisir toutes ces petites intentions que Jasper avait avec elle. Elle voyait sur son visage que c'était beaucoup moins dur pour lui d'être avec des humains. Alice ne pouvait s'empêcher d'être fière de lui. Elle lui sourit puis écrivit vite les information necéssaires sur la fiche. Le petit Lutin regarda autour d'elle et vit que beaucoup d'élèves les dévisageait.

« Tu crois que ça va recommencer exactement comme avant ? » dit-elle tout bas.

Alice s'assit avec sa grâce féline habituelle, puis Jasper souleva la chaise (ce qui ne lui posait aucun problème au vu de la force vampirique) et la plaça correctement avant de s'asseoir à son tour à sa table. Lorsque son amour commença à écrire les différentes informations demandées sur sa feuille, le blond ne put s'empécher d'admirer son air concentré qui à ses yeux était, sans mauvais jeux de mots, à croquer. Elle écrivait d'une écriture fine et élancée, toute en courbes, tandis que lui adoptait pour une écriture plus pointue. Sortant de ses pensées, Jasper jeta un coup d'oeil vers le bureau du professeur. Il constata que c'était le même qu'il y a quinze ans. Il avait pris un sacré coup de vieux ! Normal quand on est mortel...
- Tu crois que ça va recommencer exactement comme avant ?
Jasper haussa les épaules.
- Peut-être pas. La dernière fois, il y a eu Bella. Je doute que le même genre d'aventure arrive à notre famille d'ici bien longtemps.
Mais le fait que ce soit le même prof ne risquait-il pas de compromettre leur nouvelle insertion dans le lycée ? Ne risquait-il pas de les reconnaître ? Par le biais de l'empathie, il fit part de son inquiétude à sa femme.

Quand Alice s'assit, Jasper pris sa chaise et la plaça correctement devant la table, puis il s'asseya à son tour. Elle commença à écrire les différentes informations demandées sur le fiche. Nom, prénom, profession des parents.... Tout le blabla necessaire pour le professeur. Pendant qu'Alice écrivait, elle sentait que Jasper la regardait. Et quand elle eut fini, elle aussi ne put s'empêcher de le regarder. Elle vit qu'il écrivait, d'une écriture assez pointue mais très jolie, tout en la regardant. Bien sûr, elle ne pu s'empêcher de lui sourire. Elle ne pouvait pas lui résister. Lorsque Jasper tourna sa tête, Alice la tourna aussi dans la même direction, et vit qu'il regardait le professeur. Certes, il avait vieillit (beaucoup, il faut l'avouer !), mais il avait toujours la même tête. Puis en regardant autour d'elle; Alice vit que les élèves les dévisageait. Elle demanda donc à son mari s'il pensait que l'année allait recommencer comme avant. Jasper haussa les épaules et lui dit :
-Peut-être pas. La dernière fois, il y a eu Bella. Je doute que le même genre d'aventure arrive à notre famille d'ici bien longtemps.

C'est vrai que quand Bella est arrivée, tout a changer dans la vie des Cullen. Et il est sûr que une autre arrivée comme cela n'allait pas arriver. Après tout, Alice était la mieux placée pour le savoir !

« Ce n'est pas faux ! Mais je parlais des élèves... Et de nous. » dit-elle avec un rictus malicieux.

Soudain, Alice ressentit une vague d'inquiètude en provenance de son mari. Bien sûr, elle aussi s'inquièta. Ce n'était pas souvent qu'il s'inquiètait. En tout cas, ce n'était pas souvent qu'il lui montrait qu'il était inquiété.

« Qu'est-ce qu'il y a ? » dit-elle d'un ton à la limite de l'affolement.

Alice souria malicieusement.
« Ce n'est pas faux ! Mais je parlais des élèves... Et de nous. »
Pour cela, Jasper pensa que, comme d'habitude, il seraient toujours le centre d'intérêt des élèves de la classe. Et quant à son lutin, il l'aimerait toujours autant, si ce n'est plus. Sur ce point là, rien ne changerait.
Mais si on ne réglait pas le problème du professeur très vite, il risquait de se passer des choses très, très embétantes pour toute la famille. C'est alors qu'il envoya une vague de méfiance et d'inquiétude à son amour. Celle-ci ne réagit pas comme il l'avait espéré. En effet, sa réaction fut plus importante. Elle se tourna vers lui, complètement affolée.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » Demanda-t-elle sur un ton paniqué.
Son ton n'était pas si paniqué, mais connaissant l'habituelle maîtrise des vampires, c'était déjà énorme. Ain si il tenta de la rassurer un petit peu.
"Ne t'inquiète pas, ce n'est pas si grave que ça. Je me disait seulement que le rof pouvait nous reconnaître, surtout que nous ne sommes pas vraiment les personnes qui passent le plus inaperçues..."

« Ce n'est pas faux ! Mais je parlais des élèves... Et de nous. » dit Alice avec un petit sourire malicieux.
Elle se remémora ses années au Lycée dans cette petite ville, et se souvint, très clairement, que les élèves trouvaient les Cullen très interressants, au point d'être leur sujet de discution favori. Edward, son frère (qui d'ailleurs, lisait dans les pensées), riait souvent à cause de ce qu'ils pensaient. Par exemple, Jessica Stanley qui espérait, secretement, qu'Edward devienne son petit ami, et qui n'avait pas supportée qu'il choisisse Bella. Cette pensée eu le don de laisser un tout petit sourire se dessiner sur les lèvres du petit Lutin. Mais Alice ressentit ensuite une vague d'inquiètude en provenance de son mari.
Sur un ton paniqué, à la limite de l'affolement (mais pas trop, quand même !), elle lui demanda ce qu'il y avait.
"Ne t'inquiète pas, ce n'est pas si grave que ça. Je me disait seulement que le prof pouvait nous reconnaître, surtout que nous ne sommes pas vraiment les personnes qui passent le plus inaperçues..." lui dit-il en essayant de la rassurer.
Alice se détenda tout de suite, mais tout de même inquiète par ce qu'il venait de lui annoncer.

« Oh ! C'est ça ? Il est vrai que je n'y avait pas pensé.... » dit-elle perdue dans ses pensées.

Si le prof les reconnaissaient, ils n'allaient pas dire que ils n'avait pas vieillit parce qu'ils étaient des vampires ! Soyons réalistes ! Il fallait vite trouver quelque chose, on ne sait jamais...

« Oh ! C'est ça ? Il est vrai que je n'y avait pas pensé.... » dit Alice, perdue dans ses pensées.

Jasper réfléchit à toure allure. Ils ne pouvaient pas prendre le risque de se faire découvrir. Ils seraient obligés de tuer le professeur et cela tait une chose à laquelle la famille Cullen ne pouvait se résoudre. Les Volturi débarqueraient à nouveau et une nouvelle guerre pourrait se déclencher. Non, décidément, il fallait faire quelque-chose. Il leva la main et demanda au professeur si il pouvait aller à l'infirmerie car il ne se sentait pas bien - ce qui, dans un sens, n'était tout à fait faux -.
«Bien sûr, mais il faut quelqu'un t'accompagne.»
Jasper tourna la tête vers Alice et plongea ses yeux dans les siens, puis il hocha la tête d'un air entendu.

C'est sûre que si le professeur d'anglais découvrait leur secret, tout les vampires du monde entier seront en danger... Non. Il fallait trouver une solution, et très vite. Les Cullen ne pouvaient se permettre de tuer cet humain innocent. Mais bien sûr, s'il le découvrait, il ne garderait pas cela pour lui très longtemps. Le professeur se sentirait obliger de le dire à quelqu'un, et ça ferait beaucoup plus de personnes à tuer. Si cela se produisait, les Volturi interviendront et cela risquerait de déclancher une nouvelle guerre. Alice détourna la tête quand elle entendit Jasper demander au profeusseur d'anglais s'il pouvait aller à l'infirmerie car il ne se sentait pas très bien. Alice savait très bien que c'était faux.
« Bien sûr, mais il faut quelqu'un t'accompagne. » dit le professeur d'un ton calme.
Jasper regarda Alice et plongea dans ses yeux topazes, et il hocha la tête.

« Je l'accompagne, monsieur. » dit le petit Lutin avec un ton convainquant, mais un peu inquiet.

Pourquoi fallait-il que ça arrive maintenant ? Les Cullen venaient d'arriver à Forks qu'il aurait fallut qu'ils quittent la ville immédiatement ? Non. Impossible pour eux, et puis, cela parraiterait un peu louche.
Après que Jasper eu demander au prof s'il pouvait aller à l'infirmerie car il ne se sentait pas bien, celui-ci lui répondit qu'il fallait que quelqu'un aille avec lui. Alice, après avoir échangé un regard avec l'amour de sa vie, se proposa immédiatement. Jasper n'avait vraiment pas l'air bien, son visage était tordu par l'inquietude, et une autre émotion que le Lutin ne put voir car son mari s'en alla en trombe de la classe, à une vitesse élevée, mais quand même assez lent pour qu'un humain ne suspecte rien d'anormal. Alice, quant à elle, marcha plus lentement pour ne pas éveiller de soupsons. Elle sortit doucement de la classe, essayant de ne pas se faire remarqué, ce qui était bien sûr impossible avec sa beauté parfaite. Elle depassa les élèves, puis le professeur et en voulant refemer la porte, Alice vit que la poignée était déformée. La forme de la main de son amour y était incrustée. La porte fermée, Alice découvrit que Jasper était appuiyer contre le mur du couloir. Il avait l'air vraiment mal. Jamais le Lutin n'avait jamais vu son amour comme cela. Tous c'était passé très vite dans la salle de classe. Elle avança doucement de sa démarche féline sans faire de bruit. C'était le silence complet dans le couloir du lycée. Arrivée devant lui, qui avait les yeux fermés, elle prit ses mains, et enroula ses doigts avec les siens.

« Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda-t-elle sur un ton doux mais tout de même inquiet.

A ce moment, la jeune femme aurait aimer avoir le don d'Edward. Cela aurait été bien pratique. Elle ne pouvait s'empêcher d'être inquiète quand son mari l'était aussi. Qu'avait-il ?

Alice referma doucement la porte derrière elle avança doucement vers son amour, ne savant trop que faire. Enfin devant lui, elle prit ses mains et entremêlla ses doigts aux siens. La peau de Jasper, aussi dur qu'elle puisse être, était douce. Très douce. D'un ton doux mais inquiet en même temps, elle lui demanda ce qu'il avait. Le Lutin n'eut aucune réponse. Son mari ouvrit les yeux et planta son regard dans celui d'Alice. Un regard hypnotisant, elle n'arriva pas à s'en détacher. Quelque chose n'allait pas, et cela se voyait. La relation entre Jasper et Alice était très fusionnelle, chacun connaissaient l'autre mieux que quiconque, voire, mieux qu'ils se connaissaient eux-même.
Jasper leva sa main droite doucement, détachant leurs doigts entrelassés, vers le visage du Lutin. En un simple effleurement, il carressa la joue d'Alice. Malgré la simplicité de ce geste, elle ressentit beaucoup d'émotion, rien qu'en regardant son amour. Celui-ci se pencha et déposa ses lèvres sur les siennes. On aurait dit que ses lèvres glacées se moulaient parfaitement sur celles du Lutin. Quand Jasper l'embrassait ainsi, Alice ne voyait pu rien autour d'elle, comme si elle était enfermée dans une bulle seule avec son mari. Elle aurait pu rester pendant l'éternité comme ça, mais cela était tout de même bizarre que Jasper l'embrasse dans le lycée même s'ils étaient seuls dans les couloirs.
Quand Jasper rompit le baiser, il regarda sa femme dans les yeux, avec un air très déterminé.
«Les Volturis ne viendront pas. Je te le promets. Rien n'arrivera à notre famille, et j'en fais le serment.»
Ce que Jasper venait dire fit écarquiller les yeux d'Alice. Mais pourquoi disait-il cela ? Elle n'avait prévue aucune visite des Volturis. Son amoureux la pris dans ses bras et tout devint clair. Il avait peur que les Volturi viennent si un humain raconnaisait les Cullen. Tout s'expliquait.
Alice lui rendit son étreinte aussi fort qu'elle le pouvait.

« Mais non, ils ne vont pas venir. Et je peux te dire que je suis la meilleure placée pour savoir cela. Tu n'as aucune raison de t'inquieter... » dit-elle pour le rassurer.

Mais si Jasper avait raison ? Si les Volturi venaient à Forks, que ce passerait-il ? En Italie, ils n'attendaient que ça, que les Cullen fassent un faux pas pour les détruires.... Non. Ca n'allait pas arriver.